livre les hommes en blanc André soubiran

Parler de vocation pour justifier le choix de son futur métier, Jean Nérac ne s'y risque pas par pudeur et modestie, mais quel autre mot définit mieux l'élan qui l'a poussé à affirmer dès le lycée : « Je serai médecin»? Voici pourquoi il se retrouve un matin de novembre à Paris, persuadé qu'il est d'y préparer sa carrière mieux qu'à Toulouse, sa ville natale. Son ambition est de passer les concours, externat et internat. Ensuite ? On verra bien.
Pour le moment, il n'est qu'un étudiant de première année fort intimidé par le monde nouveau qui est devenu le sien. Chaque jour, il part gravement de la Cité Universitaire, son port d'attache de jeune homme peu argenté, pour l'hôpital et l'Ecole de médecine à la découverte du patron, des malades, des camarades ? Chavasse le bon enfant rigolo, les Tastevin décontractés, Souléry le rimailleur, Philippon le combinard...
Premières dissections, premiers stages, premières amitiés et premières amours aussi : exaltante et rude initiation qui conduit Jean à se demander s'il était bien fait pour cette vie abrutissante de bête à concours. C'est sur cette réaction compréhensible après une année de travail acharné que s'achève ce volume, le premier du cycle où André Soubiran présente l'univers des Hommes en blanc.